LES MÉTIERS

De la petite pêche lagunaire et côtière à la pêche plus au large, les pêcheurs artisans emploient des engins de pêche très variés adaptés à la récolte des produits de la mer dans divers milieux : nasses, lignes ou palangres de fond ou de pleine eau, filets calés au fond ou filés en surface, chalut. 90 % de la flottille de pêche en Méditerranée sont constitués par des navires de moins de 12 mètres. Toutes les pêches ont moins de 24 heures.

Parmi ces différents métiers, on distingue les métiers principaux suivants :

LES MÉTIERS DE L’HAMEÇON
Ces métiers regroupent une très grande diversité de techniques : lignes à main, lignes avec canne, lignes de traîne, et palangres. La palangre est constituée d’une ligne mère placée entre deux bouées sur laquelle sont fixés des hameçons accrochés à des avançons disposés de manière régulière sur la ligne mère. L’avançon est une courte ligne fixée à la ligne mère par une attache rapide. Entre l’hameçon et la ligne mère on met un émerillon pour empêcher le vrillage de l’avançon.

LES MÉTIERS DU CHALUT
Il existe deux types de chalut, le chalut de fond et le chalut pélagique.

Le chalut de fond : C’est une sorte de poche en filet tirée par le bateau grâce à deux câbles appelés funes reliés à des panneaux qui permettent l’ouverture de la poche qui est lestée à sa partie inférieure par un bourrelet qui lui permet de rester en contact avec le fond de la mer. Le bourrelet correspond à une structure lourde faite de dispositifs de différentes natures : chaîne simple ou combinée avec des sphères métalliques ou des rondelles de caoutchouc.

Le chalut pélagique : Devenu très rare en Méditerranée française, le chalut pélagique correspond à une poche tirée en pleine eau par un ou deux bateaux (montage en « bœufs »). Dans le cas d’un seul bateau, les funes (câbles) sont reliées à des panneaux qui permettent l’ouverture de la poche dont l’entrée, plus grande que celle d’un chalut de fond, est constituée de grandes mailles vibrantes qui permettent de rabattre le poisson vers l’entrée du filet.

LES MÉTIERS DU CHALUT
Il existe deux types de chalut, le chalut de fond et le chalut pélagique.

Le chalut de fond : C’est une sorte de poche en filet tirée par le bateau grâce à deux câbles appelés funes reliés à des panneaux qui permettent l’ouverture de la poche qui est lestée à sa partie inférieure par un bourrelet qui lui permet de rester en contact avec le fond de la mer. Le bourrelet correspond à une structure lourde faite de dispositifs de différentes natures : chaîne simple ou combinée avec des sphères métalliques ou des rondelles de caoutchouc.

Le chalut pélagique : Devenu très rare en Méditerranée française, le chalut pélagique correspond à une poche tirée en pleine eau par un ou deux bateaux (montage en « bœufs »). Dans le cas d’un seul bateau, les funes (câbles) sont reliées à des panneaux qui permettent l’ouverture de la poche dont l’entrée, plus grande que celle d’un chalut de fond, est constituée de grandes mailles vibrantes qui permettent de rabattre le poisson vers l’entrée du filet.

LES MÉTIERS DU FILET
On distingue deux catégories de filets, le filet simple et le filet trémail.
Un filet est constitué d’une nappe rectangulaire faite de différentes mailles dont la grandeur est adaptée à la capture de la ou des espèces ciblées. Cette nappe est fixée à sa partie supérieure par une corde ou ralingue garnie de flotteurs et à sa partie inférieure par une corde plombée.
Chaque nappe de filet est caractérisée par sa longueur, par sa hauteur, mais aussi par une dimension de la maille et son vide de maille qui joue un rôle sur la sélectivité de l’engin (capture des poissons au-dessus d’une certaine taille).

Comme pour le chalut, la grandeur de ce vide de maille fait l’objet d’une réglementation communautaire et est contrôlée par des jauges.

LES MÉTIERS DU FILET

On distingue deux catégories de filets, le filet simple et le filet trémail.
Un filet est constitué d’une nappe rectangulaire faite de différentes mailles dont la grandeur est adaptée à la capture de la ou des espèces ciblées. Cette nappe est fixée à sa partie supérieure par une corde ou ralingue garnie de flotteurs et à sa partie inférieure par une corde plombée.
Chaque nappe de filet est caractérisée par sa longueur, par sa hauteur, mais aussi par une dimension de la maille et son vide de maille qui joue un rôle sur la sélectivité de l’engin (capture des poissons au-dessus d’une certaine taille).

Comme pour le chalut, la grandeur de ce vide de maille fait l’objet d’une réglementation communautaire et est contrôlée par des jauges.

LES CASIERS (OU NASSES) ET POTS À POULPES
Il s’agit d’engins de pêche qui piègent les animaux marins que cela soit des poissons, des crustacés ou des mollusques. Le principe est simple et consiste à attirer l’animal par un appât (crabe vert dans le cas des nasses, appelées également casiers) ou lui faire croire que le piège constitue un abri (cas des pots à poulpes).
Ces pièges sont rattachés à des filières maintenues au fond par des ancres sur différents substrats sableux ou rocheux.

LES CASIERS (OU NASSES) ET POTS À POULPES

Il s’agit d’engins de pêche qui piègent les animaux marins que cela soit des poissons, des crustacés ou des mollusques. Le principe est simple et consiste à attirer l’animal par un appât (crabe vert dans le cas des nasses, appelées également casiers) ou lui faire croire que le piège constitue un abri (cas des pots à poulpes).
Ces pièges sont rattachés à des filières maintenues au fond par des ancres sur différents substrats sableux ou rocheux.

LES MÉTIERS DE LA SENNE (senne tournante et coulissante)
Avant les années 60, la pêche des petits poissons bleus (principalement sardines et anchois) se pratiquaient sur les côtes métropolitaines de la Méditerranée, soit au « sardinal », un filet maillant encerclant, avec utilisation ou non de la lumière (pêche au feu), soit au filet tournant et coulissant avec la technique du « lamparo » (attraction lumineuse) à partir d’embarcations de tailles réduites appelées « catalanes ».

Après l’indépendance de l’Algérie, en juillet 1962, le rapatriement de la flottille française d’Afrique du Nord, plus puissante et pourvue de filets tournants et coulissants plus grands (300 à 400 mètres pour 100 mètres de tombant) permet un accroissement significatif de la production. Ce type de pêche est pratiquée par des navires de longueur comprise entre 10 et 18 mètres.
Les sennes ne sont pas plus grandes qu’elles ne l’étaient dans les années 60 et le levage se fait toujours par des poulies hydrauliques (« power block »).

LES MÉTIERS DE LA SENNE (senne tournante et coulissante)

Avant les années 60, la pêche des petits poissons bleus (principalement sardines et anchois) se pratiquaient sur les côtes métropolitaines de la Méditerranée, soit au « sardinal », un filet maillant encerclant, avec utilisation ou non de la lumière (pêche au feu), soit au filet tournant et coulissant avec la technique du « lamparo » (attraction lumineuse) à partir d’embarcations de tailles réduites appelées « catalanes ».

Après l’indépendance de l’Algérie, en juillet 1962, le rapatriement de la flottille française d’Afrique du Nord, plus puissante et pourvue de filets tournants et coulissants plus grands (300 à 400 mètres pour 100 mètres de tombant) permet un accroissement significatif de la production. Ce type de pêche est pratiquée par des navires de longueur comprise entre 10 et 18 mètres.
Les sennes ne sont pas plus grandes qu’elles ne l’étaient dans les années 60 et le levage se fait toujours par des poulies hydrauliques (« power block »).

LA DRAGUE
Méconnue car peu développée, la pêche à la drague consiste à remorquer un filet ou un panier métallique monté sur un cadre ou une barre rigide pour la capture principalement de coquillages et d’oursins.

Deux sortes de dragues sont autorisées en France :
– les dragues à coquillages (ou « dragues barres ») utilisées seulement en mer ;
– les dragues multi-spécifiques (ou « petites dragues à coquillages ») utilisées à la fois en mer (jusqu’à une distance de 3 milles nautiques de la côte) et dans les étangs côtiers.

Pratiquée en Méditerranée principalement sur la bande côtière du Golfe du Lion, la drague est interdite d’un certain nombre de prud’homies d’Occitanie et de la totalité du littoral de Provence – Alpes – Côte d’Azur.

Découvrez ici ces différents métiers au travers de notre démarche Méditerranée Sauvage : http://www.mediterranee-sauvage.fr/metiers/

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